Mutuelles Assurance complémentaire obligatoire en 2012

23 décembre 2011 - Bruxelles Source : lecho.be

http://monargent.lecho.be/famille_et_argent/assurances/Quel_tarif_pour_l_assurance_complementaire_en_2012.9139586-1788.art

Dès le 1er jan­vier 2012, la co­ti­sa­tion à l’as­su­rance com­plé­men­taire des mu­tuelles de­vient une obli­ga­tion lé­gale pour tout le monde. Votre prime va chan­ger, à la baisse comme à la hausse. Se­rez-vous ga­gnant ou per­dant ?

Diabetic Iphone Reader

1 Decembre 2011 - un appareil développé par SANOFI qui se fixe à un Iphone. Il permet aux patient  diabétiques de lire le taux de sucre dans le sang (une seringue est  nécessaire pour prélever le sang)

http://www.rockhopper.tv/programmes/676/


Bayer

07-11-2011 - Bayer a multiplié par cinq ses réserves de liquidité, pour parer la crise
Source l' Echo.be 

""Le groupe de chimie et pharmacie allemand Bayer a multiplié par cinq ses réserves de liquidités disponibles, pour faire face à toute aggravation de la situation économique, a indiqué son directeur financier Werner Baumann à l'édition duweek-end du Börsen Zeitung.
"Nous avons un niveau de liquidités disponible de 3,8 milliards d'euros, (...) on paye ainsi d'une certaine façon un prime d'assurance", cet argent n'étant pas rémunéré mais par contre immédiatement disponible pour l'entreprise, a déclaré M. Baumann.

"Nous avons encore un niveau innacceptablement élevé d'impayés sur le secteur public, avant tout au Portugal en Italie et en Espagne", a-t-il indiqué par ailleurs.
Parmi ces mauvais payeurs figurent des hôpitaux italiens ou des gouvernements régionaux espagnols, selon lui, citant des retard de paiement sur des créances normalement soldées en 60 ou 30 jours.
Ces créances atteignent un total en centaines de millions d'euros dans l'Europe du sud. Le laboratoire pharmaceutique n'entend toutefois pas cesser ses livraisons pour se faire payer. "Dans l'intérêt de nos patients, nous n'irons pas jusque là", a-t-il ajouté.  ""

Merck Serono Research Hub Beijing

 Merck Serono (Beijing) Pharmaceutical R&D Co., Ltd.
October 2011- Merck Serono newest R&D hub established in November 2009 in the Beijing area, expanded in 2011 through a strategic partnership with Pharmaron, opening an R&D laboratory on the Pharmaron campus.

The Beijing hub leads drug development for local clinical trials and participation in global clinical trials. Merck Serono's presence enables to liaise more effectively with regulatory officials, academic institutions and other research-oriented organizations as well as conduct clinical trials that accelerate the development of products to treat high-prevalence diseases in China. There is a continuous effort to look for partnerships with local academic institutions and companies.

Research activities at the Beijing R&D hub focus mainly on biomarker research, including pharmacogenomics and bioanalytics, which is part of our stratified medicine approach. The development of Merck serono's activities are centered on Oncology, Neurodegenerative Diseases and Rheumatology. The expertise is concentrated in clinical monitoring, clinical trial management, data management, biostatistics, statistical programming, clinical development units, regulatory affairs, non-clinical development, portfolio and project management, quality assurance, drug safety and medical affairs.

Merck Serono (Beijing) Pharmaceutical R&D Co., Ltd.
The R&D Beijing Hub is an integrated R&D facility, aimed at stimulating innovation, introducing new products to Asia paralleling market timelines in the West, and leading research and development into new treatment solutions for critical diseases in Asia.

CONTACT
Merck Serono (Beijing) Pharmaceutical R&D Co., Ltd.
10F, Tower B, Gemdal Plaza,
No.91 Jianguo Road,
Chaoyang District,
100022 Beijing,
P.R. China

BioWin signs an agreement with Juke Biotech Park (Shanghai)

October 2011-
BioWin, the Health competitiveness cluster of Wallonia (Belgium), has announced that a partnership agreement was signed on the 14th of October of this year with Juke Biotech Park, a new public funded Science Park in Shanghai (China) that hosts more than a hundred Chinese SMEs and research centres
specialised in health biotechnologies and medical technologies.

Under the agreement, an operational infrastructure and facilities will be provided to Laurent Le Guyader, BioWin’s permanent representative in Shanghai as International Relations Manager – China. Mr Le Guyader reports to Yve van Thorenburg, International Relations Manager – Asia and Frédéric Druck, who heads the BioWin international unit.
Juke Biotech Park has further undertaken to smooth the way for access to the Chinese market to BioWin members. And vice versa, BioWin will ease as much as possible the access of Juke Biotech Park companies to Wallonia as strategic gate to the European market.

This agreement is the fruit of a strategy to develop the BioWin activities in China, first launched in 2009. It was signed in the course of a recent BioWin and AWEX (Walloon Export and Foreign Investment Agency) mission to the Bio China trade fair 2011. BioWin was eager to conclude this agreement to keep step with the growing interest for the Chinese market expressed by Walloon SMEs and research centres working in the field of health biotechnologies and medical technologies.

This is the second agreement concluded with a preferred partner on location in Shanghai, the Chinese city that has become an indispensable hub when it comes to healthcare innovation.

***
Press contacts: Frédéric Druck – BioWin Head of Communication and International
Relations
Tel. +32 (0)474/52.02.69 - frederic.druck@biowin.org

UCB: la chasse aux Brevets

Source : Trends.be 15 septembre 2011
TRENDS-UCB-chasse-aux-brevets.PDF

Depuis qu’il a accédé au poste de président UCB New Medicines ennovembre 2009, Ismail Kola préfère voyager de par le monde à la recherche de médicaments susceptibles de remplir le pipeline et d’assurer au groupe biopharmaceutique
des produits innovants. Et son travail porte manifestement ses fruits: le pipeline s’est entretemps bien étoffé. A tel point que Roch Doliveux, l’actuel CEO d’UCB, l’a à plusieurs reprises
décrit comme le collaborateur le plus important de son entreprise.
Avant l’arrivée d’Ismail Kola arthrite rhumatoïde) et du Vimpat (thérapie d’appoint dans le traitement des crises partielles d’épilepsie) tandis que le Neupro, un patch transdermique contre
les symptômes de la maladie de Parkinson, a été à nouveau autorisé
sur le marché européen.

Recherche et développement
Ismail Kola a ensuite administré la dose d’adrénaline supplémentaire dont UCB avait besoin pour accélérer le remplissage du pipeline. A présent, les quelque 600 scientifiques du département New Medicines qu’il dirige se penchent sur des dizaines de médicaments potentiels, dans les laboratoires de Braine-l’Alleud, au sud de Bruxelles, et de Slough, en Grande-Bretagne.

 UCB a connu quelques années difficiles. Le groupe, contrôlé par la holding Financière de Tubize et ses actionnaires, était en butte à des doutes tenaces. Ceux-ci étaient nourris par l’image d’une entreprise n’ayant qu’une seule corde à son arc, en raison des années de domination d’UCB dans la vente et le bénéfice du produit antiallergique Zyrtec et plus tard, de l’antiépileptique Keppra.
Roch Doliveux est heureusement parvenu à relancer la mécanique en obtenant l’approbation pour la commercialisation du Cimzia

ISMAIL KOLA, PRÉSIDENT UCB NEW MEDICINES
«Je ne peux pas révéler quel sera le prochain accord pour la recherche. Nous travaillons de façon
proactive et nous avons été invités par des d’universités de haut niveau.»
«Il serait naïf de penser qu’on ne lorgne pas vers nous.»
Le groupe pharmaceutique a récemment conclu une alliance en matière de recherche avec la prestigieuse université de Harvard. Une plume de plus à mettre au chapeau d’Ismail Kola,
chargé du développement des médicaments chez UCB.


Côté recherche, après avoir conclu un accord de partenariat avec la K.U. Leuven en avril, le groupe belge a fait la cour à Harvard. Avec succès: la collaboration a été scellée fin juin au cours de la mission économique belge aux Etats-Unis, placée sous la direction du prince Philippe. UCB apporte dans le deal 4,4 millions d’euros pour la recherche de médicaments liés aux maladies graves du système nerveux central (SNC) et de l’immunologie.
De prochaines collaborations sont-elles à prévoir? «Je ne peux pas révéler quel sera le prochain accord, déclare Ismail Kola. Je me contenterai de dire que nous travaillons de façon proactive et que nous avons déjà été invités par beaucoup d’universités de haut niveau.»

Plusieurs moteurs de croissance
Ismail Kola refuse de parler des points faibles d’UCB. «Il est plus important pour nous de nous concentrer sur ce qui va bien. Actuellement, nous sommes la seule entreprise du secteur à connaître une croissance importante, en ce sens qu’après l’échéance de la protection du brevet européen sur le Keppra, nous n’avons plus de brevets venant à échéance sur une période de près de 10 ans. Entretemps, avec le Cimzia, le Vimpat et le Neupro, nous avons trois moteurs de croissance. Et n’oublions pas le Toviaz, un médicament pour le traitement de l’hyperactivité vésicale lancé par Pfizer à qui nous avons octroyé une licence. De plus, nous avons à nouveau rempli notre escarcelle pour la phase trois (Ndlr, la dernière phase de développement clinique d’un produit) avec le brivaracétam (antiépileptique) et l’épratuzumab indiqué dans le traitement du lupus érythémateux systémique (maladie inflammatoire auto-immune) et nous avons amené un certain nombre de médicaments en phase deux.»

Les développements positifs chez UCB n’échappent pas à l’attention des autres acteurs du marché. Beaucoup de grandes entreprises pharmaceutiques sont confrontées à des portefeuilles de produits (et de brevets) qui se vident, alors qu’ils constituent des réserves importantes pour procéder à d’éventuels achats. Font-elles des offres à UCB? Ismail Kola refuse de répondre. «C’est une question que vous devez naturellement me poser et je dois naturellement vous dire que je ne peux pas faire de commentaire. Mais il serait naïf de penser qu’on ne lorgne pas vers nous.»

«Pour nous, il n’est pas important de faire des spéculations à propos de l’intérêt que nous suscitons.
Ce qui importe, c’est de nous dire que nous pouvons écrire une formidable page d’histoire de notre industrie et que nous pouvons réaliser notre mission, poursuit Ismail Kola qui ne cache pas son admiration pour le CEO du groupe, Roch Doliveux.
Je lui ai demandé Roch, quels sont les CEO que tu admires? Il a cité Paul Janssen (Janssen Pharmaceutica), Roy Vagelos (ex-patron de Merck) et Arthur D. Levinson (Genentech) parce que ce sont de grands scientifiques qui ont bâti de grandes entreprises. Ce fut pour moi la preuve que Roch ne s’intéressait pas seulement aux résultats financiers mais aussi à l’avenir. Il passe d’ailleurs souvent une bonne partie de la journée à discuter avec moi et d’autres scientifiques à propos de nos objectifs et des collaborations possibles.»

Seulement voilà, les choses ne vont jamais assez vite pour Ismail Kola. «Je presse mes collaborateurs de (ré)agir promptement. A chaque réunion produit, j’insiste sur le fait que si un médicament est commercialisé avec un jour de retard, c’est un jour de perdu pour des milliers de patients. A la fin de la vie d’un brevet, un jour de retard signifie aussi une perte de millions de dollars. C’est pourquoi je défie toujours mes équipes de chercher un moyen d’accroître leur efficacité. Dans mon emploi précédent, j’avais déjà l’habitude de mettre des médicaments très vite sur le marché, et c’est aussi le cas ici. C’est une tension saine, créative, l’urgence d’aujourd’hui, non de demain.»


Traqueur de médicaments
Ismail Kola a étudié les mathématiques, la statistique et la pharmacie, avant de décrocher
son doctorat à l’université du Cap. Peu après, il est parti s’établir en Australie où il a travaillé 14 ans
à l’université de Monash et occupé pendant 11 ansle poste de directeur du Centre de recherche
du génome. Il y a acquis une solide réputation dans l’identification des gènes qui causent
des anomalies chez les patients atteints du syndrome de Down. Plus tard, il a étudié les maladies inflammatoires et l’ostéoporose, des domaines sur lesquels UCB se concentre.
Dans les années 1990, il a combiné ses fonctions universitaires avec des missions de consultance,
notamment pour SmithKline Beecham. En 2000, il est passé dans le secteur privé. Il a commencé
par travailler chez Pharmacia —acheté peu après par Pfizer. Il est ensuite entré chez Merck qui lui
a offert le contrôle de sa recherche fondamentale: 1.100 scientifiques et un budget annuel de 280
millions d’euros. En 2007, on le retrouve chez Schering-Plough où il dirige 1.800 personnes et dispose d’un budget de 600 millions d’euros. Juste après l’acquisition de Schering-Plough par Merck,
Ismail Kola est engagé chez UCB. Il est l’auteur de 159 publications dans les revues scientifiques les plus réputées et l’inventeur de 12 brevets. Il est aussi administrateur dans les entreprises biopharmaceutiques américaines

15 septembre 2011 - source : Trends.be

BBC Health Show

Août 2012 - La BBC lance le BBC Health Show, un nouveau programme télévisé dédié au secteur de la santé.
Le programme est diffusé le samedi et le dimanche sur BBC.

The Health Show is a new global health TV series looking at new medical and technological advances and innovative solutions to global health challenges.


The transmission times are Saturdays at 10.10 and 20.10 GMT and on Sundays at 07.10 and 23.10 GMT.  The three films will be on the BBC website from Thursday afternoon.
The show and the films on the website cannot be seen in the UK but you can watch them on www.rockhopper.tv from Saturday morning. They can also be downloaded from the Rockhopper site 28 days after transmission.

Renaud Mazy, CEO Cliniques Universitaires Saint Luc

Bruxelles -Juillet 2011  de Baxter à UCL - Renaud Mazy vient d'être nommé CEO des cliniques Universiatiares Saint Luc.
Agé de 42 ans et ingenieur civil en chimie appliqué diplomé de l'université de Liège, il téait depuis 2006 directeur de l'usine BAXTER basé à Lessines.
Source: Trends 7 juillet 2001

Novartis invest 1 billion in China

June 2011 Novartis to invest $1 billion in China Swiss pharmaceutical giant Novartis will invest $1 billion (SFr1.02 billion) research and development investment in China. The investment will include a significant expansion of the Novartis Institute of BioMedical Research (NIBR) in Shanghai. Demand for healthcare in China is growing rapidly, Novartis said in a statement. "In addition, the burden of disease now includes more chronic diseases associated with lifestyle choices," it added. "We are confident that our expanded investment in R&D will result in innovative therapies for patients in China and other countries nurtured by the growing scientific excellence in China," Novartis CEO Daniel Vasella said. The Shanghai institute will become the third largest R&D centre for Novartis, after its Cambridge, Massachusetts centre and the facility at the group's headquarters in Basel. Estimates are that the number of R&D associate positions will increase from 160 in 2009 to about 1,000.

GSK R&D invest $100 million in Shanghai, China

May 2011 - GlaxoSmithKline GlaxoSmithKline’s China R&D center has followed a steady but slow growth. In 2007, GSK announced the establishment of a USD 40 million Shanghai R&D center which, among other functions, would serve as the company’s primary center focusing on neurodegenerative disorders.

As of 2008, the company had increased its staff from 170 to 200 and stated its intention to double this number by the end of this year, as well as pursue drug discovery efforts in addition to pre-clinical and clinical trial support.

 In December 2007, GSK said it expected to have invested $100 million in its Shanghai facility by the end of 2008 and have 1.000 staff members employed there by 2010.

When it was started, GSK’ Shanghai R&D center had the stated goal of focusing on neurodegenerative diseases such as multiple sclerosis, Parkinson’s disease, and Alzheimer’s disease. The Shanghai center was tasked with eventually directing GSK’s R&D activities in this therapeutic area, coordinating with other GSK centers around the world and research institutions in China and globally.

The Shanghai center began operations in the summer of 2007.

GSK Shanghai China Building 3, 898 Halei Rd,
Zhangjiang Hi-Tech Park,
Pudong,
Shanghai, China

Maisons de repos: ARMONEA et ORPEA

19 Janvier 2011 - source : La Libre Belgique (Charlotte Mikolajczak)

Trop de bureaux vides et, dans le même temps, des besoins en maisons de repos en forte croissance. Armonea et Orpea, entre autres, en tirent parti.
On le sait, Bruxelles - mais c’est aussi le cas d’autres villes - doit faire face à un nombre important de bureaux obsolètes et vidés de leurs occupants. Leur reconversion s’égrène depuis le milieu des années 70 déjà. Mais est devenue, depuis quelques mois, pratique courante. Où l’on voit d’anciens bureaux réinvestis comme hôtels, logements, commerces, musées, écoles, ou encore comme maisons de repos. Ce fut d’ailleurs l’objet d’une des premières reconversions de bureaux à Bruxelles : en 1975, dans un immeuble situé à l’angle de l’avenue de la Couronne et de la rue Gray.

Fin 2009, le groupe Orpea, d’origine française mais à couverture internationale (298 établissements en France, 29 en Belgique, 16 en Espagne...) ouvrait, dans les anciens bureaux de RTL, avenue Ariane à Woluwe-Saint-Lambert, un site pour personnes âgées rebaptisé "Les Jardins d’Ariane". L’environnement est davantage marqué "bureaux" que celui de l’avenue de la Couronne. Avec ses avantages (en termes d’accessibilité et de parking notamment) et ses inconvénients (le bâtiment et ses résidents sont plus isolés le soir et le week-end). Mais en même temps avec ses bonnes surprises comme ces échanges intergénérationnels mis en place par et avec les employés des immeubles voisins (voir par ailleurs).

Un autre groupe, belge cette fois, Armonea (né en 2008 de l’alliance entre les groupes Van den Brande et Restel Résidences et dont est, entre autres, actionnaire la société d’investissement Verlinvest des familles Spoelberch et de Mévius - AB InBev), passe également à la reconversion. Il en a deux sur le feu, à Neder-over-Hembeek (avenue Croix de Guerre, le long du canal, dans un quartier résidentiel, 6 000 m²) et à Laeken (rue de Wandt et Janson, 8 000 m²), toutes deux dans des immeubles de bureaux occupés auparavant, effet du hasard, par deux sociétés pharmaceutiques, Roche Diagnostic et Novartis. "On y travaille depuis plusieurs mois, voire années, indique Alexis du Roy, directeur du développement d’Armonea, et on est en passe d’obtenir les permis d’urbanisme."
Un troisième site est à l’étude à Bruxelles, et trois autres en province, à Anvers et Liège notamment. "Et on cherche d’autres opportunités ailleurs." L’opérateur gère une cinquantaine de sites en Belgique et, vu l’importance de la demande, vise à en développer une dizaine de plus chaque année. Des sites dont il suit le développement de près avant d’en vendre les murs à des professionnels de l’investissement immobilier. "La reconversion, ça arrange tout le monde, ajoute-t-il. Les propriétaires qui vendent leur bien, alors qu’on est en situation de surcapacité; la ville qui voit disparaître ainsi des sites en friche ou à l’abandon. Et nous, à Bruxelles surtout, car cela nous permet de trouver des sites dans des lieux résidentiels. Et puis, à Bruxelles, les terrains sont rares. Difficile de trouver des opportunités."
Même si ce n’est pas toujours simple. "Car les bâtiments ne sont pas conçus pour ce genre d’opérations et qu’une rénovation engendre parfois de mauvaises surprises. C’est chaque fois un défi que l’on relève", poursuit Alexis du Roy. Ce qui ne veut pas dire que tous les bureaux puissent convenir à une telle réaffectation. "C’est quelque chose qui se voit assez vite, ajoute-t-il. Les critères de choix sont simples : la localisation avant tout (le nerf de l’immobilier), la possibilité de construire un minimum de 10 000 m² car nos sites comportent des lits, bien sûr, mais aussi des résidences-services, voire une crèche, deux tiers de nos sites en étant pourvus; ce qui n’est toutefois pas possible sur les sites de Neder-over-Hembeek et de Laeken. Et enfin, l’adéquation avec nos standards en termes de taille des chambres, espaces communs, domotique, énergies renouvelables. Car nous voulons que nos sites soient verts..."
Entrent bien sûr également en ligne de compte le prix d’achat - même si, pour les vendeurs, c’est parfois ça (une reconversion) ou rien... - et celui de la rénovation qui peuvent être élevés. Avec le risque qu’ils influent sur les tarifs des maisons de repos et qu’au final les reconversions ne débouchent que sur des projets haut de gamme. "On ne peut travailler dans ce sens là, précise Alexis du Roy. Il faut toujours se mettre en adéquation avec l’environnement socio-culturel du site car la majorité des résidents viennent des environs. C’est-à-dire s’adapter à la localisation en matière d’investissement, de style et de services et non l’inverse." Soit du moyen-haut de gamme dans le cas des exemples de Neder-over-Hembeek et Laeken.


Source : Lalibre.be
 http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/637044/vieillir-au-bureau.html