UCB - Première pierre à Bulle

4 Mai 2012 - Bruxelles, CH-Bulle -  Pose de la première pierre de la nouvelle unité de production biotechnologique d’UCB en Suisse

Avec un investissement total estimé à 250 millions d’euros, la nouvelle unité de production sera dédiée à la production des médicaments à base d’anticorps d’UCB, dont le Cimzia® (certolizumab pegol), qui permet de traiter les symptômes de la maladie de Crohn et de la polyarthrite rhumatoïde. Elle permettra à terme la création d’approximativement 140 nouveaux emplois.

Occupant une surface d’environ 20 000 m2, répartis sur quatre étages, les nouveaux bâtiments se caractériseront par une architecture sobre et novatrice qui s’intègrera parfaitement au cadre environnant. Équipée des toutes dernières technologies, cette unité abritera principalement des zones de production (salles blanches), des laboratoires de contrôle de qualité, des unités d’entretien et de stockage, ainsi que des bureaux.

Ce nouveau site est appelé à devenir, en parallèle avec le site d’UCB de Braine-L’Alleud en Belgique, un centre stratégique de production biotechnologique du Groupe. Il permettra à UCB de répondre à une demande croissante de produits avec, à terme, la création de quelque 140 emplois, dont le processus de recrutement débutera dès juin 2012. ».

La première pierre de la nouvelle unité de production biotechnologique d’UCB à Bulle (Suisse) sera posée ce 4 mai 2012 en présence de Roch Doliveux, CEO d’UCB, Georges Godel, président du Gouvernement du Canton de Fribourg, Yves Menoud, syndic de la commune de Bulle, Michele Antonelli, vice-président exécutif d’UCB, directeur général et président du conseil d'administration d'UCB Farchim et Amer Jaber, directeur du site d’UCB à Bulle.


Le choix de Bulle pour l’implantation du nouveau site s’est fait pour plusieurs raisons dont le niveau élevé d’expertise et de performances industrielles du site de production existant et l’intégration à un environnement spécialisé dans les sciences biologiques comprenant des établissements de recherche et d’enseignement très réputés. Le support continu des autorités cantonales, communales et de développement économique a également favorisé ce choix.

« Nous sommes ravis que Bulle ait été sélectionnée pour accueillir l’une des plus grandes unités de production de biotechnologie d’Europe. Notre entretenons d’excellentes relations avec UCB depuis 15 ans et ne pouvons que nous réjouir de la pérennité de notre collaboration. Dans le contexte actuel que tout le monde connait, cette annonce vient renforcer le développement du pôle des biotechnologies en Suisse romande et permet au canton de Fribourg de développer ses compétences dans un domaine à haute valeur ajoutée », a expliqué Monsieur Georges Godel, président du Gouvernement du canton de Fribourg.


A propos d'UCB
UCB (www.ucb.com) est une société biopharmaceutique établie à Bruxelles qui se consacre à la recherche et au développement de nouveaux médicaments destinés aux personnes atteintes de maladies graves du système immunitaire ou du système nerveux central.
UCB
  •  emploie plus de 8 000 personnes réparties dans près de 40 pays
  • a généré un chiffre d'affaires de EUR 3,2 milliards en 2011. 
  • est cotée sur le marché Euronext de Bruxelles (symbole : UCB)

Fonds InBev-Baillet Latour décerne les prix pour la Recherche Clinique 2012

18 Avril 2012 Leuven - Le Fonds InBev-Baillet Latour décerne les prix pour la Recherche Clinique 2012 au Professeur Jean-Pascal Machiels (Université Catholique de Louvain) et au Professeur Elfride De Baere (Université de Gand).
http://www.inbevbailletlatour.com/

Universal' cancer vaccine developed

8 April 2012 source Telegraph.co.ukA vaccine that can train cancer patients' own bodies to seek out and destroy tumour cells has been developed by scientists. 
The therapy, which targets a molecule found in 90 per cent of all cancers, could provide a universal injection that allows patients' immune systems to fight off common cancers including breast and prostate cancer.
Preliminary results from early clinical trials have shown the vaccine can trigger an immune response in patients and reduce levels of disease.
The scientists behind the vaccine now hope to conduct larger trials in patients to prove it can be effective against a range of

50e anniversaire de l' EORTC - Peter Kapitein, la voix des patients

16 Mars 2012- Bruxelles 

L'ORTC, European Organisation for Research and Treatment of Canceer, fondée en 1962, célèbre ses 50 ans au "Square" à Bruxelles.
Regardez la présentation que Peter Kapitein a donné à cette occasion.


Peter Kapitein est President et Patient Advocate de Inspire2Live , et vit depuis 2005 avec le cancer. Il travaille pour la Banque Centrale des Pays-Bas.


GSK Japan : GSK and Daiichi Sankyo vaccines joint venture to become largest vaccines company in Japan

01 March 2012, London UK and Philadelphia, US

GlaxoSmithKline (GSK) today announced that it has signed an agreement with Daiichi Sankyo Co., Ltd. to form a Joint Venture (JV) which is expected to create the number one vaccines company in Japan.
The JV will hold the development and commercial rights for already existing preventative vaccines from both parent companies.  It will supply globally recommended vaccines to help protect people of all ages in Japan including Human Papillomavirus (HPV) vaccine, Rotavirus vaccine, Seasonal flu vaccine, Mumps vaccine, Diphtheria Pertussis (DTP) vaccine, and Measles Rubella (MR) vaccine. The business will be expanded in the future as new vaccines in the JV development pipeline are approved.

Both companies will sell their respective vaccines into the JV at agreed upon prices and expect sales synergies from the JV.  The companies will have an equal stake in the joint venture and will split the JV’s profits 50/50 with a portion going toward funding ongoing capital needs of the JV. There will be a minimal total cash investment of 100 million Yen (approximately £800,000) split equally between the two companies to cover the start up capital requirements of the JV.

Christophe Weber, President Designate of GlaxoSmithKline Vaccines, commented, “This collaboration marks another step in our strategy to build our presence in key growth markets and will create the first and largest company dedicated solely to vaccines in Japan. We are very pleased to be partnering with Daiichi Sankyo, a highly regarded company and an established leader in Japan.  Both companies have strong track records in commercialisation and, in combination, will create further significant economies of scale in the development and distribution of vaccines in the Japanese market.”
Completion of the transaction is expected in the 3rd quarter of 2012, subject to local regulatory approvals. 

Les «Facebook des malades» en plein essor

3 Janvier 2012 - Genève : source: Le temps.ch
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/197a3ff8-356c-11e1-8b16-9fdd903a14aa/Les_Facebook_des_malades_en_plein_essor

CARENITY, the patient Facebook
 
L’usage des technologies informatiques en médecine se développe fortement. Premier d’une série de quatre épisodes sur ce thème: les «réseaux sociaux médicaux», où les patients évoquent leurs maladies et les traitements en détail, et font avancer les recherches
Revenus de l’omniscience des docteurs d’antan, les patients ont ensuite été placés «au centre» du processus médical. Voilà qu’ils sont en passe d’en prendre les commandes! Ils s’émancipent, deviennent de vrais acteurs dans les décisions, la prise en charge de leur thérapie, les rouages des recherches médicales. Ils agissent notamment à travers les «Facebook des malades»: des réseaux sociaux sur Internet sur lesquels ils se regroupent pour évoquer leurs affections, mais qui sont bien plus que de simples forums de discussion. Des portails mis sur pied par des sociétés dont le business plan repose sur la commercialisation des données acquises auprès de ces milliers d’internautes. A l’ère où les systèmes de santé sont à refondre, où la pharma-industrie peine à trouver de nouvelles molécules, et où la gestion des maladies chroniques devient un enjeu de santé public majeur, cette tendance suscite de toutes parts un vif intérêt.
L’un des sites les plus célèbres est Patientslikeme.com , fondé en 2004 par Jamie Heywood, confronté à la maladie de son frère Stephan, la sclérose latérale amyotrophique (SLA): cet Américain cherchait par tous les moyens des méthodes, éprouvées ou non, pour allonger sa vie. Moult portails similaires ont depuis vu le jour, tels Inspire.com , CureTogether.com .
En France, Carenity.com est né en avril 2011.
Le principe est simple: les participants créent sur ces sites un profil, en indiquant la maladie dont ils souffrent. Puis ils y partagent des informations précises concernant le diagnostic reçu, les études parues sur leur problème, leur expérience de tel traitement, de ses dosages et de ses effets secondaires. Des thérapies qui sortent parfois des sentiers battus par le corps médical. Outre l’aspect thérapeutique, «l’aspect social est aussi crucial, dit Michael Chekroun, fondateur de Carenity, qui compte plusieurs milliers d’inscrits, dont quelques dizaines en Suisse. Notre site sert aux patients à entrer en contact avec des gens qui ont exactement la même affection qu’eux. De plus, le site leur permet de tenir «un carnet de bord» de suivi de leur état de santé.» Au final se crée une fantastique et précieuse mine de données médicales.
Les concepteurs de Patientslikeme ont vite compris qu’ils pouvaient tirer profit de la leur pour faire avancer la recherche, comme le démontre la première étude du genre publiée le 24 avril 2011 dans Nature Biotechnology . 348 patients inscrits au site, souffrant de SLA, se sont passé le mot pour se soigner avec du carbonate de lithium, des potentiels effets bénéfiques ayant été observés lors d’un bref essai en 2008. «Neuf mois plus tard, après qu’une partie d’entre eux eut scrupuleusement suivi la posologie, on a pu conclure que cette substance n’apportait aucune amélioration de santé», résumait Paul Wicks, responsable de la recherche chez Patientslikeme , lors d’un colloque de l’Association suisse de journalisme scientifique en novembre. En d’autres termes, les patients avaient démontré eux-mêmes, rapidement, avec des coûts faibles et une logistique légère, l’inefficacité de ce traitement. «Or il faut des mois à la pharma-industrie pour mener la même démarche de manière conventionnelle; neuf mois sont nécessaires ne serait-ce que pour recruter assez de sujets…» Patientslikeme compte plus de 124 000 membres, concernés par plus de 1000 affections différentes.
Paul Wicks et Michael Chekroun le reconnaissent: leur site n’est largement financé ni par une inscription, ni par la publicité, mais bien par la vente de ces données à des sociétés de marketing ou pharmaceutiques. Car, par exemple, ces dernières doivent souvent investir des sommes énormes pour la phase IV d’un médicament, à savoir la surveillance après sa mise sur le marché; ces sites de patients leur permettent d’assurer ce suivi.
Se pose tout de même la question du rôle que des représentants des pharmas pourraient jouer sur ces réseaux sociaux médicaux, en se faisant passer pour des malades et en conseillant d’utiliser tel médicament plutôt qu’un autre. «Peu de sociétés oseraient s’y risquer, tant elles seraient terrifiées des conséquences du fait d’être découvertes», dit Geoffrey Henning, ancien responsable de la communication pour Roche.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/197a3ff8-356c-11e1-8b16-9fdd903a14aa/Les_Facebook_des_malades_en_plein_essor

Mutuelles Assurance complémentaire obligatoire en 2012

23 décembre 2011 - Bruxelles Source : lecho.be

http://monargent.lecho.be/famille_et_argent/assurances/Quel_tarif_pour_l_assurance_complementaire_en_2012.9139586-1788.art

Dès le 1er jan­vier 2012, la co­ti­sa­tion à l’as­su­rance com­plé­men­taire des mu­tuelles de­vient une obli­ga­tion lé­gale pour tout le monde. Votre prime va chan­ger, à la baisse comme à la hausse. Se­rez-vous ga­gnant ou per­dant ?

Diabetic Iphone Reader

1 Decembre 2011 - un appareil développé par SANOFI qui se fixe à un Iphone. Il permet aux patient  diabétiques de lire le taux de sucre dans le sang (une seringue est  nécessaire pour prélever le sang)

http://www.rockhopper.tv/programmes/676/


Bayer

07-11-2011 - Bayer a multiplié par cinq ses réserves de liquidité, pour parer la crise
Source l' Echo.be 

""Le groupe de chimie et pharmacie allemand Bayer a multiplié par cinq ses réserves de liquidités disponibles, pour faire face à toute aggravation de la situation économique, a indiqué son directeur financier Werner Baumann à l'édition duweek-end du Börsen Zeitung.
"Nous avons un niveau de liquidités disponible de 3,8 milliards d'euros, (...) on paye ainsi d'une certaine façon un prime d'assurance", cet argent n'étant pas rémunéré mais par contre immédiatement disponible pour l'entreprise, a déclaré M. Baumann.

"Nous avons encore un niveau innacceptablement élevé d'impayés sur le secteur public, avant tout au Portugal en Italie et en Espagne", a-t-il indiqué par ailleurs.
Parmi ces mauvais payeurs figurent des hôpitaux italiens ou des gouvernements régionaux espagnols, selon lui, citant des retard de paiement sur des créances normalement soldées en 60 ou 30 jours.
Ces créances atteignent un total en centaines de millions d'euros dans l'Europe du sud. Le laboratoire pharmaceutique n'entend toutefois pas cesser ses livraisons pour se faire payer. "Dans l'intérêt de nos patients, nous n'irons pas jusque là", a-t-il ajouté.  ""

Merck Serono Research Hub Beijing

 Merck Serono (Beijing) Pharmaceutical R&D Co., Ltd.
October 2011- Merck Serono newest R&D hub established in November 2009 in the Beijing area, expanded in 2011 through a strategic partnership with Pharmaron, opening an R&D laboratory on the Pharmaron campus.

The Beijing hub leads drug development for local clinical trials and participation in global clinical trials. Merck Serono's presence enables to liaise more effectively with regulatory officials, academic institutions and other research-oriented organizations as well as conduct clinical trials that accelerate the development of products to treat high-prevalence diseases in China. There is a continuous effort to look for partnerships with local academic institutions and companies.

Research activities at the Beijing R&D hub focus mainly on biomarker research, including pharmacogenomics and bioanalytics, which is part of our stratified medicine approach. The development of Merck serono's activities are centered on Oncology, Neurodegenerative Diseases and Rheumatology. The expertise is concentrated in clinical monitoring, clinical trial management, data management, biostatistics, statistical programming, clinical development units, regulatory affairs, non-clinical development, portfolio and project management, quality assurance, drug safety and medical affairs.

Merck Serono (Beijing) Pharmaceutical R&D Co., Ltd.
The R&D Beijing Hub is an integrated R&D facility, aimed at stimulating innovation, introducing new products to Asia paralleling market timelines in the West, and leading research and development into new treatment solutions for critical diseases in Asia.

CONTACT
Merck Serono (Beijing) Pharmaceutical R&D Co., Ltd.
10F, Tower B, Gemdal Plaza,
No.91 Jianguo Road,
Chaoyang District,
100022 Beijing,
P.R. China

BioWin signs an agreement with Juke Biotech Park (Shanghai)

October 2011-
BioWin, the Health competitiveness cluster of Wallonia (Belgium), has announced that a partnership agreement was signed on the 14th of October of this year with Juke Biotech Park, a new public funded Science Park in Shanghai (China) that hosts more than a hundred Chinese SMEs and research centres
specialised in health biotechnologies and medical technologies.

Under the agreement, an operational infrastructure and facilities will be provided to Laurent Le Guyader, BioWin’s permanent representative in Shanghai as International Relations Manager – China. Mr Le Guyader reports to Yve van Thorenburg, International Relations Manager – Asia and Frédéric Druck, who heads the BioWin international unit.
Juke Biotech Park has further undertaken to smooth the way for access to the Chinese market to BioWin members. And vice versa, BioWin will ease as much as possible the access of Juke Biotech Park companies to Wallonia as strategic gate to the European market.

This agreement is the fruit of a strategy to develop the BioWin activities in China, first launched in 2009. It was signed in the course of a recent BioWin and AWEX (Walloon Export and Foreign Investment Agency) mission to the Bio China trade fair 2011. BioWin was eager to conclude this agreement to keep step with the growing interest for the Chinese market expressed by Walloon SMEs and research centres working in the field of health biotechnologies and medical technologies.

This is the second agreement concluded with a preferred partner on location in Shanghai, the Chinese city that has become an indispensable hub when it comes to healthcare innovation.

***
Press contacts: Frédéric Druck – BioWin Head of Communication and International
Relations
Tel. +32 (0)474/52.02.69 - frederic.druck@biowin.org

UCB: la chasse aux Brevets

Source : Trends.be 15 septembre 2011
TRENDS-UCB-chasse-aux-brevets.PDF

Depuis qu’il a accédé au poste de président UCB New Medicines ennovembre 2009, Ismail Kola préfère voyager de par le monde à la recherche de médicaments susceptibles de remplir le pipeline et d’assurer au groupe biopharmaceutique
des produits innovants. Et son travail porte manifestement ses fruits: le pipeline s’est entretemps bien étoffé. A tel point que Roch Doliveux, l’actuel CEO d’UCB, l’a à plusieurs reprises
décrit comme le collaborateur le plus important de son entreprise.
Avant l’arrivée d’Ismail Kola arthrite rhumatoïde) et du Vimpat (thérapie d’appoint dans le traitement des crises partielles d’épilepsie) tandis que le Neupro, un patch transdermique contre
les symptômes de la maladie de Parkinson, a été à nouveau autorisé
sur le marché européen.

Recherche et développement
Ismail Kola a ensuite administré la dose d’adrénaline supplémentaire dont UCB avait besoin pour accélérer le remplissage du pipeline. A présent, les quelque 600 scientifiques du département New Medicines qu’il dirige se penchent sur des dizaines de médicaments potentiels, dans les laboratoires de Braine-l’Alleud, au sud de Bruxelles, et de Slough, en Grande-Bretagne.

 UCB a connu quelques années difficiles. Le groupe, contrôlé par la holding Financière de Tubize et ses actionnaires, était en butte à des doutes tenaces. Ceux-ci étaient nourris par l’image d’une entreprise n’ayant qu’une seule corde à son arc, en raison des années de domination d’UCB dans la vente et le bénéfice du produit antiallergique Zyrtec et plus tard, de l’antiépileptique Keppra.
Roch Doliveux est heureusement parvenu à relancer la mécanique en obtenant l’approbation pour la commercialisation du Cimzia

ISMAIL KOLA, PRÉSIDENT UCB NEW MEDICINES
«Je ne peux pas révéler quel sera le prochain accord pour la recherche. Nous travaillons de façon
proactive et nous avons été invités par des d’universités de haut niveau.»
«Il serait naïf de penser qu’on ne lorgne pas vers nous.»
Le groupe pharmaceutique a récemment conclu une alliance en matière de recherche avec la prestigieuse université de Harvard. Une plume de plus à mettre au chapeau d’Ismail Kola,
chargé du développement des médicaments chez UCB.


Côté recherche, après avoir conclu un accord de partenariat avec la K.U. Leuven en avril, le groupe belge a fait la cour à Harvard. Avec succès: la collaboration a été scellée fin juin au cours de la mission économique belge aux Etats-Unis, placée sous la direction du prince Philippe. UCB apporte dans le deal 4,4 millions d’euros pour la recherche de médicaments liés aux maladies graves du système nerveux central (SNC) et de l’immunologie.
De prochaines collaborations sont-elles à prévoir? «Je ne peux pas révéler quel sera le prochain accord, déclare Ismail Kola. Je me contenterai de dire que nous travaillons de façon proactive et que nous avons déjà été invités par beaucoup d’universités de haut niveau.»

Plusieurs moteurs de croissance
Ismail Kola refuse de parler des points faibles d’UCB. «Il est plus important pour nous de nous concentrer sur ce qui va bien. Actuellement, nous sommes la seule entreprise du secteur à connaître une croissance importante, en ce sens qu’après l’échéance de la protection du brevet européen sur le Keppra, nous n’avons plus de brevets venant à échéance sur une période de près de 10 ans. Entretemps, avec le Cimzia, le Vimpat et le Neupro, nous avons trois moteurs de croissance. Et n’oublions pas le Toviaz, un médicament pour le traitement de l’hyperactivité vésicale lancé par Pfizer à qui nous avons octroyé une licence. De plus, nous avons à nouveau rempli notre escarcelle pour la phase trois (Ndlr, la dernière phase de développement clinique d’un produit) avec le brivaracétam (antiépileptique) et l’épratuzumab indiqué dans le traitement du lupus érythémateux systémique (maladie inflammatoire auto-immune) et nous avons amené un certain nombre de médicaments en phase deux.»

Les développements positifs chez UCB n’échappent pas à l’attention des autres acteurs du marché. Beaucoup de grandes entreprises pharmaceutiques sont confrontées à des portefeuilles de produits (et de brevets) qui se vident, alors qu’ils constituent des réserves importantes pour procéder à d’éventuels achats. Font-elles des offres à UCB? Ismail Kola refuse de répondre. «C’est une question que vous devez naturellement me poser et je dois naturellement vous dire que je ne peux pas faire de commentaire. Mais il serait naïf de penser qu’on ne lorgne pas vers nous.»

«Pour nous, il n’est pas important de faire des spéculations à propos de l’intérêt que nous suscitons.
Ce qui importe, c’est de nous dire que nous pouvons écrire une formidable page d’histoire de notre industrie et que nous pouvons réaliser notre mission, poursuit Ismail Kola qui ne cache pas son admiration pour le CEO du groupe, Roch Doliveux.
Je lui ai demandé Roch, quels sont les CEO que tu admires? Il a cité Paul Janssen (Janssen Pharmaceutica), Roy Vagelos (ex-patron de Merck) et Arthur D. Levinson (Genentech) parce que ce sont de grands scientifiques qui ont bâti de grandes entreprises. Ce fut pour moi la preuve que Roch ne s’intéressait pas seulement aux résultats financiers mais aussi à l’avenir. Il passe d’ailleurs souvent une bonne partie de la journée à discuter avec moi et d’autres scientifiques à propos de nos objectifs et des collaborations possibles.»

Seulement voilà, les choses ne vont jamais assez vite pour Ismail Kola. «Je presse mes collaborateurs de (ré)agir promptement. A chaque réunion produit, j’insiste sur le fait que si un médicament est commercialisé avec un jour de retard, c’est un jour de perdu pour des milliers de patients. A la fin de la vie d’un brevet, un jour de retard signifie aussi une perte de millions de dollars. C’est pourquoi je défie toujours mes équipes de chercher un moyen d’accroître leur efficacité. Dans mon emploi précédent, j’avais déjà l’habitude de mettre des médicaments très vite sur le marché, et c’est aussi le cas ici. C’est une tension saine, créative, l’urgence d’aujourd’hui, non de demain.»


Traqueur de médicaments
Ismail Kola a étudié les mathématiques, la statistique et la pharmacie, avant de décrocher
son doctorat à l’université du Cap. Peu après, il est parti s’établir en Australie où il a travaillé 14 ans
à l’université de Monash et occupé pendant 11 ansle poste de directeur du Centre de recherche
du génome. Il y a acquis une solide réputation dans l’identification des gènes qui causent
des anomalies chez les patients atteints du syndrome de Down. Plus tard, il a étudié les maladies inflammatoires et l’ostéoporose, des domaines sur lesquels UCB se concentre.
Dans les années 1990, il a combiné ses fonctions universitaires avec des missions de consultance,
notamment pour SmithKline Beecham. En 2000, il est passé dans le secteur privé. Il a commencé
par travailler chez Pharmacia —acheté peu après par Pfizer. Il est ensuite entré chez Merck qui lui
a offert le contrôle de sa recherche fondamentale: 1.100 scientifiques et un budget annuel de 280
millions d’euros. En 2007, on le retrouve chez Schering-Plough où il dirige 1.800 personnes et dispose d’un budget de 600 millions d’euros. Juste après l’acquisition de Schering-Plough par Merck,
Ismail Kola est engagé chez UCB. Il est l’auteur de 159 publications dans les revues scientifiques les plus réputées et l’inventeur de 12 brevets. Il est aussi administrateur dans les entreprises biopharmaceutiques américaines

15 septembre 2011 - source : Trends.be